Nous logions dans un petit AirBnb à Kabukichô. À peine les valises posées, nous cherchions déjà à manger. Quelque chose de bien gourmand pour tenir toute la journée *pas dormir, non pas dormir*, mais surtout visiter toute la ville pour ne rien manquer.

Nous vagabondions toute la journée, la fatigue ne prenait pas le dessus, tant l’émerveillement de cette ville nous faisais tenir debout.

Nous flânions dans les rues pour trouver notre bonheur. Notre mot d'ordre était "on rentre et on verra". Le fait de ne pas savoir où aller, quoi manger, en prenant du plaisir à se perdre dans cette ville tentaculaire nous donnait un sentiment de satisfaction. C'était grisant. Pas de guide pour nous, oh non !

Ce qu'on préférait par dessus tout, c'était les Izakaya. Souvent indiqué par une lanterne rouge, il suffit bien souvent de passer le pas de la porte pour rentrer dans un petit paradis. Manger, boire,  et discuter avec les clients ou le patron jusqu'à pas d'heure. Quoi de plus satisfaisant pour s'immerger dans un pays.

Il est vrai que parler un peu le japonais aide beaucoup à faire des rencontres, surtout quand tu fais Kanpai.

Ramen, Tempura, Nikuman, Onigiri, Zaru Soba, sans oublier les sushis du mythique marché aux poissons de Tsukiji... Que la nourriture japonaise est bonne ! De toute façon, nombreuses sont les portes derrières lesquelles se cachent des merveilles. Les odeurs et les fumets de bouillon de dashi  ne trompent pas : au Japon aussi, on sait ripailler.

Je préfère maintenant laisser parler les images. Ces clichés, je l'espère, vous ferons revivre notre périple de Tokyo, aux montagnes les plus reculées, en passant par Kyoto et son histoire et enfin Osaka, le ventre bouillonnant de la gastronomie du pays.